Rappelez-vous, en mars et avril dernier, nous avions fait le choix de tenter de publier un article mensuel présentant des résultats issus de la recherche universitaire utiles aux enseignants en activité physique adaptée. La COVID a malheureusement cassé notre dynamique. En ce mois d'août, nous reprenons notre série en présentant un livre à paraître.  
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A la fin de l’année 2015, des chercheurs en science de l’exercice de l’Université de l’état de l’Iowa se sont intéressés à évaluer les connaissances d’étudiants et professionnels en kinésiologie (i.e., équivalent des STAPS en Amérique du Nord) en matière de prescription d’exercice physique. Aujourd’hui, plusieurs organisations scientifiques et agences de santé publique proposent des recommandations et « guides » de prescription d’exercice, parmi elles l’American College of Sport Medicine (ACSM) apparait comme l’une des plus sérieuse d’un point de vue « Evidence Based Medicine/Practice ». Ainsi dans cette étude, les chercheurs se basaient sur les recommandations de l’ACSM, publiées par Garber et al. (2011), spécifiant la fréquence, la durée et l’intensité d’exercice optimale pour une population générale. Partant du principe que la connaissance de ces recommandations est fondamentale pour des futurs professionnels de l’exercice, l’objectif de l’étude était de comparer le niveau de connaissance d’étudiants à différent niveau de leur cursus en kinésiologie avec des professionnels diplômés.  
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En France, le professionnel de la santé spécialiste et expert en activité physique est l'enseignant en activité physique adaptée (APA). La reconnaissance des enseignants en APA est grandissante sur le terrain, mais comment ça se passe ailleurs ? Au Canada, ce sont les kinésiologues (ne pas confondre avec les kinésiologues français!) qui se mobilisent et ont créé plusieurs organismes de promotion et de défense de leur savoir faire. La fédération des kinésiologues du Québec (FKQ) en est un bel exemple. Il existe également l'alliance canadienne de kinésiologie ainsi qu'un conseil canadien des administrateurs universitaires en éducation physique et kinésiologie (CCUPEKA). Le CCUPEKA vient de publier un "énoncé de position" sur "Le rôle du kinésiologue dans la promotion de l'activité physique et de l'exercice dans le système canadien des soins de santé".

La SFP-APA travaille depuis plusieurs dizaines de mois sur le référentiel métier de l'enseignant APA afin de positionner le rôle primordial de l'enseignant APA dans la promotion de l'activité physique et de l'exercice dans le système français des soins de santé.